51 % des Français disent vivre des fins de mois difficiles

    51 % des Français disent vivre des fins de mois difficiles, nous révèle un sondage Ifop. Ce chiffre est interpellant, car il signifie que cette insécurité budgétaire ne touche pas seulement des populations à la marge ou en dessous du seuil de pauvreté (9,3 millions en France tout de même) mais un volume très important de salariés malgré leur CDI bien en règle.

    Cette situation devient concrète lorsque l’on se penche sur le niveau de vie médian des ménages (par unité de consommation) : 1 750 € par mois. Et sur ces 1 750 €, il faut éliminer un bon tiers de dépenses incompressibles (logement, eau, gaz…).

    Solutions d’urgence

    Alors que font ces 51 % de Français ? Souvent un crédit à la consommation (31 %), ou majoritairement, ils se tournent vers leur banque et se plongent dans le monde des découverts. Le montant mensuel moyen de découvert se monte ainsi à 394 €.

    Conséquence n° 1 : des frais bancaires conséquents s’ils restent dans leur découvert autorisé : 375 € par an en moyenne par ménage.

    Conséquence n° 2 : pour les 21 % qui dépassent chaque mois leur découvert autorisé, la facture s’alourdit vertigineusement : le taux dépasse alors 20 % chez les banques traditionnelles et une myriade de frais viennent s’ajouter : frais d’incident bancaire, envoi de lettre d’information, commission d’intéressement…

    Bref, le découvert coûte cher. Panoramabanque nous l’explique ainsi : « les Français qui ne sont jamais à découvert payent en moyenne dans une banque traditionnelle 7 € / an, alors que ceux qui dépassent régulièrement leur autorisation de découvert payent 235 € / an ».

    Crise sanitaire et baisse des revenus ?

    Après une année 2020 difficile marquée par la crise du coronavirus, la majorité des Français aborde cette nouvelle année avec inquiétude (68 %). Pour certains, les plus aisés, la solution s’est trouvée dans le recours à l’épargne. 35 milliards ont ainsi été placés sur le livret A par exemple et c’est logique : ils ont constitué une épargne de précaution et ils ont été freinés dans leur consommation.

    D’autres ont eu plus de mal avec des CDD non renouvelés, des contrats d’interim supprimés ou des jobs d’étudiants disparus. Les plus fragiles ont ainsi basculé vers la pauvreté. Henriette Steinberg du Secours Populaire explique que son association a aidé un nombre record de personnes après le premier confinement : 1,3 million dont 45 % venaient pour la première fois.

    Mais ce problème de revenus et de pouvoir d’achat reste structurel et souvent permanent pour les populations concernées. Or les solutions immédiates (crédit/découvert) vers lesquelles elles se tournent ne sont que des réponses temporaires.

    L’accompagnement budgétaire, est-ce trop demander ?

    En réalité, les Français sont à la recherche d’un accompagnement dans la gestion de leur budget. C’est 51 % d’entre eux qui avouent avoir une connaissance « moyenne » des questions financières (enquête Banque de France, novembre 2019). C’est en cela que Rosaly représente une partie de la solution : 
     
    • Rosaly révolutionne l’accès à la paye en simplifiant la paye à la demande et diminue ainsi les découverts
    • Rosaly fait de l’éducation budgétaire pour limiter l’usage de crédits onéreux